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FRANÇAIS
AUTOMIX™ CONTROL 8
Nous vous félicitons pour l'achat de cet Automix control 8. L'Automix control 8 Architectural
Introduction
Acoustics est un mixeur automatique haute qualité possédant huit entrées micro/ligne symétriques
(transformateur). Chaque canal possède un contrôle de gain, une alimentation phantom 48 Volt
(entrées micro), une filtre coupe-bas, une LED d'activité/écrêtage, un contrôle Aux send et le choix
entre une opération manuelle ou automatique. Chaque canal est par ailleurs équipé d'un insert
assignable, d'une sortie "statut" 5 Volt TTL et peut être rendu muet individuellement ou en groupe
grâce à un bus Mute. De plus, les canaux 1 et 2 disposent d'un contrôle de priorité ajustable.
La section master possède un contrôle de gain, trois notch filters 1/9 d'octave à fréquence réglable,
un expandeur, des sorties symétrisées par transformateur (main et aux) et des connexions pour le
contrôle de volume à distance. L'Automix control 8 a été conçu pour être relié à d'autres unités afin
de constituer un mixeur possédant un plus grand nombre d'entrées (16, 24, 32...). Il est par ailleurs
équipé d'un panneau plexiglass transparent afin d'éviter toute modification accidentelle des réglages
de l'installateur.
Un Mot De
L'Automix de Peavey est un «mélangeur automatique» classique qui réunit des techniques éprouvées
Theorie
délivrant un gain maximum avant retour, dans une configuration de mise en oeuvre et d'utilisation
faciles.
Pour chacun des canaux, l'Automix utilise des VCA (amplificateurs contrôlés en tension) et des
circuits de calcul de gain permettant de diminuer celui-ci au fur et à mesure que le nombre de
microphones actifs augmente. En diminuant le gain de 3 dB chaque fois que ce nombre double,
le gain global du système est maintenu à la valeur unité, qui est le gain avant retour idéal pour la
performance.
Un rectificateur de précision et un convertisseur logarithmique calculant en temps réel, pour chacun
des canaux, l'amplitude du signal audio de chaque microphone. L'amplitude du canal, mesurée
en décibels, est alors comparée à celle de la somme de tous les canaux, également mesurée en
décibels. Un circuit élémentaire calcule la différence mathématique entre ces deux amplitudes, et
fournit au VCA le résultat qui sert de signal de contrôle de gain.
Pour mieux comprendre comment cela fonctionne, prenons quelques exemples. Lorsqu'une
personne parle dans un microphone, l'amplitude du canal est quasiment identique à celle de «la
somme de tous les canaux». La différence entre ces deux amplitudes égales est «0». Si l'entrée de
commande du VCA est alimentée par 0 dB, le résultat est un gain unité pour ce canal. L'amplitude
de tous les autres canaux est beaucoup plus faible, puisque personne d'autre ne parle. En effet, la
comparaison de leur amplitude (nulle) à celle de la «somme», qui contient un signal nominal, produit
des nombres négatifs. Ceux-ci, présentés aux VCA des canaux inactifs, imposent une atténuation
supplémentaire du bruit et des parasites présents sur ces canaux.
Un deuxième exemple, plus intéressant, est celui de deux personnes parlant simultanément.
Pour simplifier cet exemple, supposons qu'elles parlent aussi fort l'une que l'autre. Puisque ces
deux sources ne sont pas cohérentes (c'est-à-dire pas identiques), l'amplitude totale est la racine
carrée de la somme des carrés de leurs amplitudes, soit exactement 3 dB de plus que chacune des
amplitudes prises séparément. Lorsque l'amplitude de chacun de ces deux canaux est comparée
à cette somme, leur VCA commande une atténuation de 3 dB. Comme précédemment, les canaux
inactifs subissent une atténuation supplémentaire.
Ce n'est que dans le cas suivant que l'élégance de cette approche se révèle pleinement : supposons
qu'une personne soit située à égale distance de deux microphones. Un signal identique arrive dans
les deux canaux ; ces signaux étant cohérents, la sommation linéaire de tous les canaux vaut 6 dB
de plus que l'amplitude de chaque canal. Il en résulte une atténuation de +6 dB pour chaque canal.
Atténués de 6 dB, la somme de ces deux signaux identiques produit un gain unité.
Ces relations de gains restent vraies, quel que soit le nombre de microphones actifs, que les signaux
soient cohérents ou non. Tous les calculs étant effectués dans le domaine logarithmique, les
amplitudes absolues des signaux importent peu; seules comptent leurs amplitudes relatives.
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