10.3. TRANSPORT ROUTIER
D'après ADR, les GIR/IBC peuvent être encadrés en tant que col simple de marchandises dangereuses et il n'est pas
obligatoire d'avoir de type d'approbation ADR du véhicule (Voir circ. MOT – B058 du 18/06/99).
Les conseils suivants doivent donc être respectés :
– Le GIR/IBC doit correspondre aux indications ADR en ce qui concerne l'étiquetage et l'indication de la matière transportée (voir le
chapitre 8 Plaques et Instructions).
– Le Transport du GIR/IBC n'est pas admis en cas de pertes de constatée de matière dangereuse, ou de dommages visibles sur la
structure et/ou sur les équipements du GIR/IBC.
– Le GIR/IBC doit être gardé propre, sans résidus de matière dangereuse qui adhèreraient à l'extérieur.
– Le conduit d'évacuation du bouchon du GIR/IBC ne doit absolument pas subir d'interférences de quelque nature avec d'autres parties
du chargement ou n'importe quelle chose qui pourrait entraver le fonctionner régulier. Juste pour HIPPOTANK, pendant le fonctionne-
ment, l'étrier anti desserrage doit être fermé.
– Eviter la présence, sur le compartiment de chargement du véhicule de chiffons ou d'autres objets facilement inflammables.
– Les robinets d'interception doivent être maintenus fermés pendant le transport.
– On se rappelle que, d'après le Code de la route en vigueur, dans le cadre du Transport de marchandises dangereuses, aucune
tolérance de sur chargement n'est admise par rapport à la portée utile autorisée et indiquée sur la carte de circulation.
Le GIR/IBC représente un chargement concentré considérable, spécialement en lien avec la portée utile des autocars
légers et donc, son emplacement trop avancé ou trop en recul sur le plan de chargement peut déterminer des surcharges
anormales sur les axes, en ayant un effet négatif concernant la sécurité de marche au sujet des pneumatiques, du freinage
et de la tenue de route. Il faut donc toujours vérifier l'absence de surcharge et faire très attention à ne pas dépasser toutes
les masses maximales autorisées sur chaque axe.
– On conseille d'adopter une conduite raisonnable et prudente, surtout en cas de chargements partiels puisque les fluctuations du
liquide, même si en partie limitées en raison de la géométrie particulière et interne du GIR/IBC, peuvent avoir des effets négatifs sur la
tenue de route du véhicule
– Sur le véhicule devront être présents des extincteurs, en quantité et avec une capacité conformes aux indications ADR (voir aussi le
chapitre 15).
11. MISE EN SERVICE
11.1. CHOIX DU VEHICULE
Le Transport de marchandises dangereuses sur la route est régi, en plus de l'Accord ADR par des dispositions spéciales aussi du Minis-
tère des Transports qui règlementent l'utilisation de différents types de carrosseries utilisables :
Pour les véhicules avec une carrosserie fixe (benne, plateforme, fourgon, etc.) le transport de marchandises dangereuses
dans des colis ne prévoit aucun type d'approbation mais juste l'utilisation de systèmes d'ancrage du chargement adaptés
et il faut répondre aux éventuelles dispositions spéciales selon le chapitre 3.2.1 ADR (colonne 16 du TAB. A), aucune dans
le cas de gazole.
Le Transport de marchandises dangereuses dans des colis avec des carrosseries délestables ou amovibles requiert
l'approbation de la carrosserie d'après la circulaire n. 4790 – MOT2/C du 12/12 2001 (Voir la Note1). La manipulation des
carrosseries est admise à vide seulement.
L'utilisation de carrosseries rabattables pour Transporter les marchandises dangereuses dans des colis a été à plusieurs
reprises déclaré inadmissible par le Ministère des transports
11.2. FIXATION
Le GIR/IBC doit être ancré de façon stable au niveau de la plate-forme du véhicule à l'aide de cordes, de sangles, de chaînes ou d'attaches
rapides ou n'importe quel autre système qui empêcherait tout glissement du GIR/IBC sur le plan de chargement.
11.3. MISE A LA TERRE
Toutes les mesures possibles doivent être prises pour éviter l'accumulation de charges électrostatiques durant le transport ; ainsi, il est
important que le châssis du véhicule soit équipé d'une appendice antistatique en contact avec le sol (ex. Chaînettes ou sangles antista-
tiques) et qu'il y ait une bonne connexion électrique avec la structure métallique du dispositif de vidage qui permettrait de décharger sur
le sol les éventuelles charges électrostatiques qui pourraient s'accumuler pendant le transport tout en réduisant ainsi le risque de chocs
ou de scintillements pendant la manœuvre.
11.4. SYSTEME ELECTRIQUE
Voìr p. 97.
1 La circulaire n. 4790 – MOT2/C du 12 décembre 2001, a repris quasiment intégralement les contenus de la précédente n. B083 du 22 septembre 1998, mais elle
n'a cependant pas repris les références explicites au domaine d'application de cette même circulaire et dans la première élaboration, les transports en exemption
étaient étrangers d'après le chapitre 1.1.3.6 ADR. A ce jour il n'existe aucune affirmation officielle du Ministère sur le fait que face à l'apparente anomalie parmi les
textes des deux circulaires il y ait l'intention précise d'étendre le champ applicatif de la norme à tous les transports, indépendamment du fait qu'à ces derniers on
pourrait ou pas appliquer l'exemption comme dans le cas du Transport d'un sigle IBC avec gazole UN 1202. EMILIANA SERBATOI Srl, en informant l' Utilisateur
des lois applicables, souhaite cependant préciser n'avoir aucun titre pour en faire une interprétation authentique. Il incombe donc à l'utilisateur d'évaluer, si besoin,
l'opportunité de l'application la plus restrictive de la norme.
MAN_CTK-HT_Rev.4 del 12.2023
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